C'est la dernière semaine de mai (du 18 au 26), nous sommes en plein dans le THSF 2013 : le printemps est enfin arrivé, le soleil couchant éclaire chaleureusement le quai du hangartistique. L'après-midi a été bourdonnante d'activitées autour de tous ces ateliers si étranges, remplis de petites machines et d'idées farfelues. La torpeur nous gagne, et cette douce quiétude va forcément entrainer l'envie d'un classique konami-combo : grignotage et désaltération.
C'est donc à ce moment précis (mais un peu flou quand même) que le galacticien intervient : nous avons sous les pieds deux outils majeurs : la double bulle et le quai des possibles, et il me semblerait très convenant d'organiser des apérencontres afin que les gens boivent, bavardent et grignotent. Après tout, nous voulons des croisements improbables entre l'art, la culture et la technologie; quoi de mieux comme « lubrifiant social » qu'un bon apéritif dinatoire au soleil ? Quoi de mieux ? Bah, c'est simple, nous allons faire quatre apéros, du lundi au jeudi, sur le quai de Mixart-Myrys, 12 rue Ferdinand Lassalle, à Toulouse. Chacun ayant son thème trollistique assorti à des gourmandises de bon aloi.
Oké, rentrons dans le vif du sujet. 4 soirs, 4 apéros thématiques. Pour les thèmes culinaires, voici une première liste, il ne reste qu'à trouver des éventuels masta pour le sujet dialecto-technique du soir.
Des bons pains, des bons fromages, de la bonne charcuterie, du bon vin. Ambiance musicale décontractée, mélange de vieux rock et de variétés françaises sorties de l'ombre. Comme au PL le dimanche midi, quoi. Échanges d'une table à l'autre : un bout de Maroilles pour une tranche de soubressade, un chêvre frais contre une crême de courgette...
Parmi les résidentes de Mixart-Myrys, je sais de source sûre qu'il y a quelques expertes en cuisine espagnole, ce qui semble impliquer un plat à base de pouffre et de Spigol. Il parait même que nous pourrions trouver quelques artistes résidents pour faire du scratch andalou. Une seule contrainte : préparer une sangria de qualité, et ça, c'est pas simple.
Plateaux de crudités, salades de fruits frais, rencontre avec un des plus vieux métiers du monde. Vins légers et rosés-limés. Après tout, l'agriculture étant peut-être la plus ancienne technologie du monde, il est probable que les paysans soient les premiers hackers de notre histoire commune.
L'entropie du chouchen aidera-t-elle à faire passer ces nombreux hacks ancestraux à base de beurre normal (pas du sans sel, quoi) et de farines diverses ? Nos amis de Breitz-Entropy seront là pour nous aider à trouver la réponse. Kouign-amann p0w4. La farine TREBLEC est produite exclusivment en BRETAGNE dans un moulin spécialisé dans la mouture du blé noir. C'est donc un basique composant du hack du bien manger.
Des lentilles au Maroilles ? Des galettes au Fribourg ? Des bombes à l'atome de Savoie ? Des bouchées à la Vache qui rit ? Pourquoi pas, il faut juste arriver à convaincre un spécialiste mondialement reconnu...
Quoi de plus normal qu'une séance de "rotary debugger" pour une rencontre de hackers ? Aliment de "base" de la geekitude d'après les sources bien informées, c'est aussi une base éprouvée pour les subtils mélanges de saveur, de texture et de formes. Un cadre précis dans lequel intégrer ses divergences intimes. Après tout, nous ne sommes pas loin du pays du magret et du pays du friton (aveyronnais, cela va de soi).
Quoi de mieux que de finir un THSF par une perche de sucreries, du genre des pains d'épices fruités, pimentés, assoifants ? Et surtout d'apprendre à les faire ? Farines, saveurs, cuisson, sérénité, infusions, une sereine descente après une semaine de divergences.
Des gifs animées, des micro-ordinateurs 8 bits, du Blender sur supercalculateur Cray, petits concerts improvisés, projection d'un court-métrage trollistique. On peut imaginer plein de thèmes, avec un intervenant donnant des réponses idiotes à des questions sérieuses...
À bientôt pour de nouvelles aventures. Nous comptons sur vous pour nous proposer de belles choses.